« Je réalise que c’est la seule utilisation de l’expression ’comité de rédaction’ au téléphone qui a fait de moi un suspect de terrorisme. Je suis déjà habitué au délit de faciès : depuis une dizaine d’années, je suis parfois arrêté pour contrôle d’identité parce que j’ai un look ’nord-africain’. Mais le soupçon de terrorisme, c’est nouveau pour moi… »
Il s’appelle Raymond. Un membre de son entourage souffre de troubles apparentés à la schizophrénie. Depuis septembre 2013, Raymond s’est donc inscrit à Profamille, (...)