Chroniques d’un éducateur de rue dans un quartier populaire de la banlieue parisienne. Aujourd’hui, l’on assiste dans un troquet à la rencontre de football entre l’Algérie et l’Egypte. Et l’on se rend compte amèrement, après quelques secondes d’état de grâce, que la plus grosse humiliation n’a pas forcément été celle vécue sur le terrain par les joueurs algériens.
C’est un de ces vieux bars arabes près d’une gare RER de la banlieue rouge. Comptoir en formica, la carte postale d’Oran au dessus du comptoir, le (...)