« Il y a des trains qui ne se rencontrent jamais / D’autres se perdent en route. » Le regretté Blaise Cendrars et le contemporain Mathias Enard eussent normalement dû faire de même : ne jamais se rencontrer. Las, le second s’est piqué de se lancer sur les traces de l’auteur de La Prose du Transsibérien, revisitant son épopée ferroviaire en un récent ouvrage. Opération (littéraire) suicide ? Sacrilège ?
« (…) Les livres (…) sont bien plus dangereux pour un adolescent que les armes, puisqu’ils avaient creusé (...)