Ils résistent encore - un peu. Mais progressivement, les salariés de La Poste se voit infliger cette amère potion qu’on appelle « modernisation du service public » : impératifs de rentabilité et mise en concurrence, « pacification » sociale et arasement des antagonismes, primes à l’« intéressement » et « actionnariat salarié ». De l’intérieur, Pascal, facteur précaire, conte ce déprimant délitement.
Pendant quelques temps, les pontes de La Poste ont pu s’enorgueillir de multiplier les réorganisations du travail (...)