lundi 10 septembre 2012 à 16h52, par Cédric Cagnat
« Le sentiment d’injustice et la colère elle-même qu’il inspire ne trouvent pas ou refusent les débouchés qui leur seraient adéquats », écrivait George Labica en 2007 dans « Théorie de la violence ». Il exprimait alors une constance de nos démocraties contemporaines : la connaissance détaillée des méfaits du système mondialisée couplée à une paralysie de l’action. Analyse.
« L’information sur la mondialisation, ou plutôt ses nuisances, ne fait pas défaut. Au contraire, en dépit de vigoureux verrouillages imposés (...)