Marseille. Son pastis. Son mistral. Son OM. Sa Canebière. Et... sa Plaine. Une place un peu absurde, vivante, bordélique et populaire, que voudraient bien « nettoyer » et « lisser » les aménageurs du nouveau monde. Heureusement, le projet ne fait pas l’unanimité.
« C’est une vaste place encadrée de chaque côté par deux allées d’arbres. Au printemps, il y a dessus une foire », écrivait Jean Giono dans Noé (1947), en un passage dépeignant La Plaine. « Du temps de ma jeunesse, continuait-il, il y avait au (...)