Une enquête impitoyable, qui fouine dans une zone de la mémoire collective qu’ils sont nombreux à tenter d’escamoter. Pour écrire Escadrons de la mort, l’école française, Marie-Monique Robin a mené un impressionnant travail d’investigation, grattant le vernis historique là où ça fait mal, en pleine barbarie coloniale. Ce qu’elle raconte n’est pas vraiment raccord avec les manuels scolaires. Bizarrement.
« Les erreurs dues à la bonté d’âme sont (…) la pire des choses. Comme l’usage de la force physique (...)