Même dans ses songes les plus doux, Eric Besson n’avait osé rêver à un tel don du ciel. Un « débarquement » de 124 clandestins sur les côtes françaises ? À deux mois des régionales ? C’est Byzance ! Dans sa bouche comme dans certains médias, la machine à communication est en marche, qui agite le spectre d’un déferlement migratoire tout en déshumanisant les réfugiés. Tout un art…
Les choses sont tout.
Et les mots ne sont rien.
Les choses disent tout par elles-mêmes.
Tandis que les mots pour les désigner nous (...)