La société de surveillance progresse partout, et dans le monde du travail aussi. C’est même dans les entreprises que le « flicage tranquille » coule ses jours les plus heureux, certains salariés étant soumis à une surveillance constante et oppressante. Employés dans un centre d’appel, Loïc et Rodolphe ont évoqué leurs conditions de travail à la tribune d’une « Teuf à Babeuf », à Amiens. Compte-rendu.
Une histoire perso pour débuter.
Mars 2004, j’étais jeune journaliste, tout juste embauché au Républicain (...)