La lettre est arrivée en fin d’après-midi, enveloppe bordée d’un liséré noir signalant sa provenance. Pas une surprise : à A11, on est habitués à recevoir des courriers de l’au-delà, missives balancées du royaume des morts en réaction aux conneries des vivants. Cette fois, l’envoi est signé Émile Zola, le défunt écrivain s’insurgeant contre le J’accuse publié ce matin par Frédéric Lefèbvre.
Pour le contexte : ça a pu t’échapper, même si j’en doute. Émile Zola, donc, a souhaité réagir à ce texte de Frédéric (...)