mardi 18 janvier 2011 à 21h47, par Jean-Pierre Garnier
Les mots du pouvoir sont rarement innocents. Ceux qui accompagnent les évolutions urbaines actuelles n’échappent pas à la règle. Une novlangue métro-techno-politaine est mise au service de l’ordre urbain, social et technologique imposé par les classes dominantes. Pauvre et répétitive, cette sémantique matraquée jusqu’à la nausée n’en est pas moins arme de guerre sociale.
Le langage basique des aménageurs à l’heure de la « métropolisation » des « eurocités » est à la fois succinct et infra-théorique. Ce qui (...)