Pour les équipages des navires marchands, le temps de la mer, interminable, s’oppose à celui de l’escale, abrutissant de rapidité. Que faire et où aller, alors que l’on dispose de quelques heures dans des ports coupés des villes ? Où apparaître et disparaître ? Les foyers de marins, points fixes au milieu de trajectoires désarticulées, répondent en partie à ces questions.
Cette chronique a été publiée dans le numéro 15 de la version papier d’Article11.
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Une fois arrivée à quai, la jeune Elona se rend au (...)