La vignette illustratrice de ce billet représente le bluesman Josh White, mais ça aurait tout aussi bien pu être Johnny Cash ou Alain Bashung. Oui, ils sont nombreux à avoir chanté Samuel Hall, ce pauvre d’entre les pauvres envoyé à la potence après un crime et qui crache sa (légitime ?) haine au monde entier : « My name is Samuel Hall and I hate you one and all ». Vent de colère.
J’ai rencontré la chanson « God Damn your eyes » dans un bouquin du grand Jim Thompson, son premier, Ici et maintenant (1942). (...)